On ne peut pas comparer un organisme de tourisme ou une ville qui lance un concours de photos où les conséquences sont vagues et le concours Lux.
Comme tu mentionnes dans l'autre forum, les photos gagnantes et les photographes vont être exposés à des gens de la pub et autres qui peuvent donner des contrats intéressants. En plus, le fait de gagner CE concours est prestigieux. Donc, pas du tout, mais pas du tout la même chose avec des concours bidons pour exploiter les amateurs passionnés.
Tu as raison pour la pub de Doritos, mais par contre, c'est la stratégie d'utiliser les consommateurs comme concepteur de pub pour se vendre à leur créneau d'intérêt, qui est intéressant.
Si c'est absolument nécessaire, je retrouverai le texte qui a mentionné que c'est devenu "main stream" avec les deux gars Doritos/Pepsi diète. Tu te trompes, ce ne sont pas vraiment les "techies" qui ont commencé la pub virale.
Le mot a été créé en 1994, par un gradué de la Harvard Business School, Tim Draper. Plus tard, le terme a été popularisé par Tim Draper et Steve Jurvetson, en 1997 pour décrire la stratégie de Hotmail d'ajouter une pub pour elle-même dans les courriels expédiés par leurs membres à travers Hotmail.
Mais, le processus a existé bien avant. Les stratégies pyramidales et l'effet Ponzi (les pyramides d'argent, surtout) ont existé encore plus loin que Amway (le système de multi-palier) qui date des années '60 et '70 et les autres comme Mary Kay, Herbalife, les filtres d'eau, A.L. Williams, pour les assurances, etc. Il y a de nombreux exemples, si tu prends la peine de chercher.
Et, oui, le monde existait avant les techies et la génération X, Y, Z...
Devenons créatif et imaginons, maintenant, utiliser la clientèle de photographie pour se vendre à elle-même, nos services photographiques. Ça serais-tu pas "extraordinary", ça?
Tu devrais nous résumer ça, car le délai d'attente pour obtenir le livre est de 1 à 2 mois et 33,95$. Alors, si quelqu'un a un conseil ou leçon à recevoir pour être utile immédiatement, il ne faut pas attendre... Donne-nous une idée.
Le principe entre les pyramides ou le multi-palier est le même. Ce sont les consommateurs qui se distribuent l'information entre eux au bénéfice du produit. Le Web et le portable ont déclupé cette possibilité.
La petite différence qu'on peut voir dans l'évolution de ce processus, c'est que dans certains cas, le produit est plus "placé" à la vue du client potentiel, plutôt que consommé, comme l'exemple des mentos et Pepsi Diète. Disons, que c'est plus subliminal qu'une vente directe et encore moins évidente que les nombreuses pubs de bière qu'on voit des jeunes en party autour d'une bière, sans les voir boire.
Tu parles d'avoir un meilleur "feel"... Dans l'argumentation, il faut faire la différence entre les "faits" (recherches sérieuses et scientifiques), les "opinions" (basé sur l'expérience anecdotique personnelle, ainsi que son éducation, ses valeurs et croyances) et les sentiments (ce qu'on ressent physiquement). Les arguments sans fin sont souvent associés avec les opinions et les sentiments et rarement avec les faits qui sont souvent interprétés pour les faire "fitter" à ses opinions personnelles.
Puis, il y a le vrai but d'un argument. Celui de bien définir le sujet traité et l'autre sous-jacent de vouloir discréditer la personne qui propose le sujet. Parfois, j'ai l'impression que le but sous-jacent est plus important que le sujet traité...
Oui, je peux parler aux "gens en pub", mais lesquels? Ils ne sont pas tous pareils, ne pensent tous pas pareils, sinon les clients auraient besoin seulement d'une boîte de pub. Dans tous les cas, il faut faire attention à ne pas généraliser et baser ses opinions que sur les gens qu'on côtoient.
La tendance de l'égo est de s'agglutiner autour de personnes qui pensent comme lui pour se valider....
De retour à régler des problèmes potentiels ou réels des clients qui n'ont pas encore été mentionnés dans les exemples donnés. Au-delà des techniques de vente pour découvrir en direct ce que sont leurs besoins. Donc, sortir des conventions pour se positionner où les autres photographes ne sont pas.
Je vous donne un truc que j'ai souvent utilisé quand je faisais l'implantation de QT (qualité totale) en entreprise pour régler des problèmes de processus ou de production. La technique est simple.
Vous prenez un dictionnaire de langue française (ou anglaise). Vous décidez d'avance d'un numéro de page. Vous décidez d'avance de calculer que vous allez choisir le 5ième mot (3ième, 6ième ou 2ième - le choix n'est pas important) qui apparaît sur cette page (ou la page suivante) qui n'est pas un nom propre, un adjectif, un adverbe ou un verbe, mais un mot commun.
Puis, avec ce mot trouvé, vous tentez de faire un lien entre le mot et un service photographique. La technique n'est pas de moi, mais d'une somité mondiale en créativité et pensée transversale (lateral thinking), Edward de Bono. (http://www.edwdebono.com/)
Si vous avez de la difficulté à faire un lien entre votre mot et un service photographique, venez partager votre mot avec nous.
Bien sûr, si vous êtes heureux avec votre façon de faire, restez où vous êtes, vous n'avez pas besoin de ça. Exploitez votre mine d'or....
En fait, c'est peu connu, mais on peut vendre ses livres usagés sur Amazon. Ça fait 3 ans que j'en vends régulièrement. Amazon se prend une petite commission et ils tranfèrent l'argent directement dans mon compte en banque.
J'aurais pu payer une hyphothèque avec les livres que j'achète depuis plus de 30 ans....
Il s'agit de s'habituer aux styles de tous... Parfois, il ne faut pas étouffer le conflit (si on peut nommer ça ainsi), car il permet de tester ses propres croyances, valeurs et certitudes avec celles des autres et voir si elles tiennent toujours aussi solides.
Ou si c'est l'occasion d'un changement de paradigme.
Comme à chaque dimanche, à la fraîcheur du matin, André choisissait cette sinueuse route de campagne pour mettre au défit ses talents de conducteur. Il aimait amorcer ses nombreuses courbes qu'il connaissait et il allait à la limite d'adhésion de ses pneus. I avait hâte d'invester cette grande courbe spéciale qui lui permettait de déraper aux quatre roues avec un contrôle parfait.
À peine engager dans sa courbe favorite, ne voit-il pas une voiture en perte de contrôle arriver vers lui, le forçant à freiner soudainement et donner un coup de roue pour l'éviter. La voiture se rapprocha et il vit une femme affolée lui lancer par la fenêtre, "COCHON!"
André, tout insulté et sachant fort bien qu'il n'était pas dans le tort, répondit aussitôt "MAUDITE VACHE!" Il écrasa l'accélérateur fou de rage pour au moins terminer cette courbe. Puis au bout, en sortant de la courbe, il n'eut pas le temps de freiner même à deux pieds, et frappa un cochon de plein fouet....
Un changement de paradigme, c'est un peu comme cette histoire. Une information peut arriver du champ gauche et déclencher de vieux réflexes, des points de vue particuliers appris ou répétés qui deviennent des habitudes et des automatismes. Le changement de paradigme s'opère quand on trouve une information nouvelle sous le couvert de pensées, de mots et de comportements conventionnels.
Un de mes buts dans certains éditoriaux, pas tous, c'est d'ébranler le connu, l'habitude, la routine et le conventionnel pour se permettre de se remettre en question de temps en temps. Si tout va vraiment bien, tant mieux. S'il y a moyen d'optimiser, voici l'occasion de le faire.
wow excellent fil d'idées.
je vais contribuer quand je serai plus lucide!