Bonjour,
J'ai besoin de conseils. En gros, voici mon problème. Je viens de découvrir qu'une de mes photos, vendu à une compagnie en Chine pour une bouteille de vodka en janvier 2007 (je n'ai plus aucun droit dessus) à été utilisé par un auteur/traducteur/maison de publication assez connu pour un de ces livres paru en mars 2008. Ce livre est traduit en 17 langues (plus 4 autre en cours) et le type est quand même pas n'importe qui, il se nomme Sjón. (http://en.wikipedia.org/wiki/Sj%C3%B3n)
Le livre en question est The Blue Fox. Le titre original est Skugga-Baldur.
En recherchant sur internet, je crois que ce n'est pas l'auteur, mais lors de la traduction (en anglais) que ma photo à été volé. J'ai regardé sur amazon en francais, allemand et italien et ce n'est pas ma photo.
Ma première question. Savez-vous si l'auteur/traducteur choisit la photo de la couverture?
Deuxième point, est-ce que je contacte la compagnie à qui j'ai vendu la photo pour l'avertir?
Est-ce que je contacte l'éditeur de la version anglaise pour des dédommagement?
Je suis un peu perdu..
Le livre en question: http://www.bookdepository.com/book/9781846590375/The-Blue-Fox?b=-3&t;=-26#Bibliographicdata-26
La bouteille de Vodka et l'histoire de la vente de la photo: /forums/showthread.php?t=8487&page;=6
Selon le site de l'auteur, le livre est paru en 2003 (ou 2004 sur d'autres sites)...Et tu as vendu la photo en 2007?
The Blue Fox ("Skugga-Baldur", Novel, 2003)
C'est donc lors de la réédition qu'ils ont utilisé ta photo.
Ça confirme une peu ce que je commençais à croire, l'auteur à rien a voir avec la couverture choisi en anglais. Donc il reste plus que la maison d'édition à Londre.
Tout dépend des dispositions de ton contrat avec la compagnie chinoise. Si vraiment, comme tu le dis, tu n’as plus aucun droit sur la photo, tu réponds à ton questionnement. Si tu l’as vendue sans aucune réserve, elle appartient à la compagnie cliente et c’est donc à elle maintenant de faire respecter SES droits de propriété et d’utilisation.
Si tu as vendu ta photo avec certaines conditions, si tu as conservé un droit de propriété applicable après un certain nombre d’années, par exemple, ce sera à toi de faire valoir ton droit de propriété intellectuelle après l’échéance du délai convenu.
Note : Normalement, dans une telle circonstance, c’est la maison d’édition qui a acquis les droits d’auteur pour la traduction du livre qui détermine le design, le texte et l’illustration de la jaquette. En principe, ce serait donc Telegram Books qui aurait décidé d’utiliser « ta » photo.
Ne pas oublier non plus que si tu as vendu ton droit de propriété intellectuelle sans réserve à la compagnie chinoise, celle-ci a très bien le droit de revendre un droit d’utilisation de SA photo à qui elle veut et à ses propres conditions.
Qui dit Chine, dit gros problèmes pour défendre des droits d'auteur. Paul C. Buff (Alien Bees, White Lightning, etc.) qui faisait faire sa production de parapluies PLM en Chine a arrêté de les faire produire pour problèmes de qualité. Il s'est fait copier et semblerait que c'est la même entreprise qui fabriquait ses parapluies qui ont commencé à faire leur propre fabrication pour les vendre à travers le monde.
Buff, sachant que ça coûte une pile de billets verts pour poursuivre une entreprise en Chine, a décidé de laisser tomber. Il y a plus d'argent à développer des produits et avoir une meilleure qualité.
Donc, au départ, si tu vends une licence d'utilisation à une entreprise chinoise, même si tu as des réserves sur l'utilisation, vaut mieux recevoir un très bon paiement au départ, car ça peut te coûter plus cher poursuivre que l'argent que tu vas recevoir en retour.
Par contre, vaut mieux avoir l'heure juste avec l'éditeur pour au moins savoir comment ils se sont procuré la photo. Tu peux peut-être avoir une entente avec eux pour te faire payer.
Merci pour les informations. Le contract est en anglais et je ne suis pas parfaitement bilingue. Je vais vous mettre une partie. En gros, la compagnie chinoise à le droit de l'utiliser uniquement pour de la boisson. C'est ce que j'ai compris.
Pour la poursuite d'une entreprise chinoise, good luck. Ce n'est pas impossible de négocier de bonne foi, par contre, si tu as eu de bonnes relations avec eux. Tout dépend s'ils étaient a courant.
Update, la maison d'édition vient de me contacter. Je ne sais pas comment elle à eu mon email et qu'elle connait mon nom de famille puisque je n'ai pas encore écrit à elle, ni à la compagnie de Vodka, sauf ici et sur mon facebook. Elle semble ouverte et vouloir régler le dossier assez rapidement. Je vous revient avec le contract lorsque j'arrive chez moi.